Depuis son apparition, la Vie n’eut d’autre issue que de remédier à sa disparition. En cela, elle dut agir en interne par la réplication et en externe par l’expansion. La diversité des espèces unicellulaires comme pluricellulaires est due à une réplication erratique confrontée à des environnements inconnus et changeants. Ainsi s’instaura un processus amenant les organismes à évoluer ou à périr sans aucune limite autre que celle du possible d’où la présence, encore de nos jours, des extrêmophiles.
Du premier temps de la Vie jusqu’à maintenant, bien des phases se sont succédé sans que jamais ce processus subisse la moindre variation. Ce qui signifie que chaque espèce dans sa globalité, y compris l’Homme, selon ses aptitudes physiques et ses capacités mentales est dirigé par lui.
Ce développement de la Vie basé sur la réplication/expansion perdure en partie grâce à la formation d’erreurs en écriture génétique (la mutation) et à l’apport en énergie que lui fournissent les éléments extérieurs comme par exemple le soleil, mais plus encore par ceux considérés comme nutritifs. Cet état de fait me conduisant à penser que l’autophagie devança les autres formes alimentaires qui ne devinrent plurielles qu’au fur et à mesure de l'accroissement de l’arbre phylogénétique.
La Vie exerce une force sur les espèces comme la gravité sur les astres. En la conduisant à croître et à s’étendre avec comme seul régulateur le possible, l’espèce humaine n’y échappe pas.
L’éclaireur du temps.
Complément :
Dans cet article, je traite de l’apparition de la Vie bien avant LUCA même si l’arbre phylogénétique y fait allusion indirectement. A l’origine, je pense que l’autophagie associée à la photosynthèse a été la condition sine qua none pour le premier organisme de recevoir en externe et de recycler en interne de l’énergie. L’apport des nutriments comme base alimentaire lui étant largement secondaire comme l’a été l’aérobie pour l’anaérobie.
De nos jours, l’autophagie est toujours un mode normal de nutrition à l’échelle des cellules qui ne dysfonctionne que chez les sujets atteints d’une pathologie ou d’un vieillissement.