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12 octobre 2020 1 12 /10 /octobre /2020 11:05

 

Et pourquoi pas créer un service médical obligatoire où nos jeunes, sous encadrement, seraient formés à la médecine, ce qui aurait pour avantage de développer leur empathie et leur sentiment d'appartenance à une nation grâce à la reconnaissance de l'utilité de leurs actes civils.

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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 01:04

 

Oui, comme une lumière trop éclatante les poèmes de Victor Hugo masquent l'ombre ! Et pourtant, c'est au devant de celui qui fait l'effort d'en saisir sa substantielle essence que s'ouvrent les portes de l'inouï. Entrer dans le bouillonnement pour en extraire l'écume, voilà l'audace à laquelle Victor Hugo nous convie en devenant poète !

Éloge à Victor Hugo
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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 01:11

 

L'or fané des érables

 

 

Octobre et l’automne sont venus pleurer
Sur vos tombes et l’or fané des érables
Semé sur le froid granit vient mesurer
Le temps qui passe mais plus ne vous accable

 

Aussi c’est vous toujours vivants que nous voyons,
Vous ne changerez plus et le temps ne passe
Que pour nous, l’hiver et toutes les saisons
Sont sans prise sur les morts qui n’ont comme place

 

Que le cœur des vivants et leurs souvenirs,
Les tombes ne sont qu’un lieu de mémoire
Inhabité où l’on vient se recueillir
Et de nos vies la fatidique écritoire.

 

Jean, c’est toujours par ta tombe que j’arrive
Et vient faire quelques gestes fraternels,
Ce ne sont plus ceux dont ton absence me prive
Mais il faut que je touche à ce lien charnel

 

De la pierre, je la nettoie de la terre,
J’enlève les brindilles et les cailloux,
Je relève un pot que le vent trop colère
A couché, l’arbuste en est devenu roux

 

Alors je regarde son ombre portée
Avant de m’en aller vers d’autres tombeaux…
Guy, voilà ta tombe de terre mouillée.
Mais quand donc commenceront les travaux ?

 

Tu t’en moques bien comme de mon appel
L’autre jour quand tu passas dans l’avenue.
Guy ! Guy ! Criai-je dans un silence irréel,
Je n’étais ni dans l’horizon de ta vue

 

Ni dans celui de ton ouïe. Étais-ce toi
Ou bien une imitation de ton fantôme ?
J’en déciderais peut être une autre fois.
Mais pour les morts faut-il écrire des psaumes ?

 

Frères, je vous quitte pour une autre tombe
Sur laquelle vous vous êtes arrêtés
Pour y jeter, blanche comme une colombe,
La fleur de votre peine et murmurer

 

Peut-être une prière pour leur âme.
Maman, Papa, Mémé, Pépé, ils ont là
Leur brève vie gravée au fer d’un calame ;
Leurs noms, deux dates… Ne les oublions pas !

 

Souvent je suis passé là depuis l’enfance,
Et longtemps le seul tombeau où méditer,
Le seul tombeau à fleurir avec constance
Le seul où après l’effort me reposer

 

De mes balades à vélo en Chevreuse
Fut ce dernier où je m’arrête aujourd’hui.
Je n’y priais pas, mais la mort moqueuse
Remplis ces jardins de pierres d’harmonie,

 

Un esprit zen y règne qui les transforment
En un lieu de sage et tranquille beauté.
C’est cela, que sous l’ombrage des ormes,
Des frênes, des sophoras, je viens chercher.

 

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Un long poème de Pi_ro_94, plein d’amertumes heureuses, où transparaît la sagesse. Quel plus bel hommage à la vie que son poème qui allie l'amour de nos proches à la beauté de la nature. Peut-être, est-ce ainsi qu'il nous faudrait vivre, en étant toujours plus à l’écoute de nos pensées intuitives. Une très belle composition à lire plusieurs fois, afin de s'imprégner, d'autant plus, de l'ambiance que ses mots décrivent avec justesse.

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 22:19

 

La poésie de Serge possède un équilibre indéniable. Elle souffle le chaud ou le froid avec maîtrise, car il n'y a pas de place pour le hasard dans ce qu’il écrit, dans ce qu’il vit, dans ce qu’il ressent, dans ce qu’il exprime, dans ce qu’il nous offre à lire, à penser, à aimer, à haïr, à prendre sans jamais rien laisser.

 

Il est le diapason qui donne le la à nos cœurs en écoute.

 

Poète, à jamais, il est.

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"Cage"

 

 

Allongé cheveux au vent, au milieu des fleurs sauvages,
Son esprit vagabondant, regard bercé par les nuages,
Plus de cage, plus de rage, il ne sait même plus quel est son âge,
Le sage...

 

Pressé, oppressé, sur le bitume, regard glaçé,
Stressé et harassé, il ne sait plus comment penser.
Tourments encrassés d'une lassitude croissante, cadenassée,
Assez!

 

Le lion et le rat écrivent leur fable, page après page,
Fabulateur aux crocs pointus , se souciant seul de son plumage,
Enfermé et abattu, par son égo, par son ramage,
Dommage.

 

Car simple est la recette d'un met de choix, "se ressourcer",
Un zest de petits riens, et de l'Amour une pincée.
Un soupçon de fleurs sauvages, et l'âme plongée dans les nuages,
Sans cage...

 

 

Suivre ce lien : Serge De Oliviera

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 15:59

 

La sensibilité d'un artiste n'a d'égale que son degré d'implication ; elle dépend, essentiellement, de sa propension à retransmettre tout l'amour qu'elle reçoit.

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 16:44

 

 

 

La contemplation du monde est le seul vecteur d'amour capable de garantir à l'homme son équilibre mental.

 

 

Photographie d'Animist : https://www.facebook.com/animist.vision/?fref=photo

 

 

(cliquez sur la photo pour la voir en grand)

 

 

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 15:39

 

Michel Onfray déplaît, car l'intelligence déplaît ; et elle déplaît encore plus aux autres intelligences. Le monde intellectuel est borné, les conflits entre les intellectuels sont des batailles de Raison où les orgueils de chacun sont mis à mal. Les intellectuels subissent des attaques que quand ils sont médiatisés, voire surmédiatisés, ce qui attise la jalousie des autres qui n'ont alors comme optique que de chercher à disqualifier les dires ou les agissements de celui ou de celle qui est dans la lumière médiatique du moment.

 

Humain, trop humain : dirait Nietzsche.

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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 14:11

 

Cette question par sa légèreté d’esprit ne mérite pas d’être argumentée plus que cela, d’autant plus que Nietzsche y a déjà répondu - fait exceptionnel - en deux phrases.

 

L'exigence de vérité : n'est-ce pas là une méthode inquisitoriale ?

 

De plus, la vérité est plurielle ; on la confond souvent avec la réalité. Évaluer les situations, les prendre en compte, les résoudre ou les assimiler, telles sont les fonctions de ce qu’est la réelle politique en comparaison de celles qui ne font que discourir ou tergiverser ce qu’est la politique spectacle.

 

 

Le monde tourne autour des inventeurs de valeurs nouvelles : – il tourne invisiblement. Mais autour des comédiens tournent le peuple et la gloire : ainsi « va le monde ».

Friedrich Nietzsche

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 14:51

 

Il est fort probable que le dessin et la photographie aient pour ancêtre commun : l’empreinte ; et comme la naissance de l’art est venue avec l’idée de reproduction, on peut d’une courte phrase avancer :

 

« Dés la première empreinte, l’art était né. »


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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 16:10

 

 

frida7

 

 

L'étreinte d'amour de l'Univers, la Terre (Mexique), Moi et Senor Xolotl

Frida Kahlo (1907 - 1954)

Huile sur toile

1949

H : 60,6 x L : 69,8 cm

 

Collection George Contreras Chacel, Mexico City

 

 

 

 

 

 

 

Un film documentaire sur la vie de la peintre mexicaine Frida Kahlo.

 

Réalisé par Amy Stechler. Avec Lila Downs, Rita Moreno, Diego Rivera, Léon Trotski.

 

 

 

 

 

 

 

Frida (Le film)

 

 

Réalisation : Julie Taymor

 

Scénario : Clancy Sigal, Diane Lake, Gregory Nava et Anna Thomas basé sur le livre de Hayden Herrera Frida

 

Musique : Elliot Goldenthal

 

Photographie : Rodrigo Prieto

 

Costumes : Julie Weiss

 

Montage : Françoise Bonnot

 

Production : Salma Hayek

 

 

http://www.arte.tv/guide/fr/048603-000/frida

 

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