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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 20:55

 

Son regard est de ceux qui jamais ne vous mentent,

Offrant à qui veut la suivre des vues aimantes.

Petite femme au cœur grand tissant ses rayons,

Habilement, jusqu’à rendre beaux les haillons.

Immense est son talent ! Gigantesque est son âme !

En ce monde, elle est la porteuse de la flamme.

 

 

http://www.lumieresdelombre.com/

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 23:59




On ne marche assurément dans le sable.

Quand les jours ne sont plus qu’un grenier.

Dehors court, tout rougi, le petit diable.

Avant peu le givre aux doigts d’acier.

 

Quand les jours ne sont plus qu’un grenier.

Une chaise et un lit pour cathédrale.

Avant peu le givre aux doigts d’acier,

Pleurs d’Eole au refus d’une vestale.

 

Une chaise et un lit pour cathédrale.

Un livre et un bougeoir pour seul berger.

Pleurs d’Eole au refus d’une vestale.

- Allons ! Console donc ton cœur léger !

 

Un livre et un bougeoir pour seul berger.

Et l’esprit s’engourdit ; et puis décline.

- Allons ! Console donc ton cœur léger !

Demain les fleurs ! Et la saison divine !

 

Et l’esprit s’engourdit ; et puis décline.

Le cœur grelottant d’amour dévêtu.

- Demain les fleurs ! Et la saison divine !
A tes vents chauds, frémira son sein nu ; 

 

Le cœur grelottant d’amour dévêtu.

Et la nuit pleure ; et la lune est bien rance.

- A tes vents chauds, frémira son sein nu ; 

Fais du souffle à ses cheveux une danse !

 

Et la nuit pleure ; et la lune est bien rance.

Quelques pas… vers le silence et le noir.

- Fais du souffle à ses cheveux une danse !

Fort sourd, le vent se gonfle au désespoir.

 

Quelques pas… vers le silence et le noir.

Vers une nuit de néant véritable.

Fort sourd, le vent se gonfle au désespoir.

 On ne marche assurément dans le sable.



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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 13:11

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Temps futurs ! vision sublime !                                    Horizon ! porte de l’utopie !

Les peuples sont hors de l’abîme.                                 Les nations sortent de la tragédie.

Le désert morne est traversé.                                        Le champ aride est habité.

Après les sables, la pelouse ;                                        Après les disettes, l’abondance ;

Et la terre est comme une épouse,                                Et la terre se donne en alliance,

Et l’homme est comme un fiancé !                               Et l’homme se nomme fraternité !

 

 

Dès à présent l’œil qui s’élève                                     D’ores et déjà la voix de l’oracle

Voit distinctement ce beau rêve                                   Chante sûrement ce doux miracle

Qui sera le réel un jour ;                                               Qui sera l’aube prochaine ;

Car Dieu dénoûra toute chaîne,                                    Car l’Eternel lèvera tous fers,

Car le passé s’appelle haine                                         Car le passé montre l’Enfer

Et l’avenir se nomme amour !                                      Et l’avenir ouvre l’Eden !

 

 

Dès à présent dans nos prières                                     D’ores et déjà dans nos malheurs

Germe l’hymen des peuples frères ;                            Vibre l’amour des âmes sœurs ;

Volant sur nos sombres rameaux,                                Passant sur nos frêles chemins,

Comme un frelon que l’aube éveille,                          Comme une roue que le ciel héberge,

Le progrès, ténébreuse abeille,                                    Le progrès, infernal manège,

Fait du bonheur avec nos maux.                                  Fait du bonheur de nos chagrins.

 

 

Oh ! Voyez ! la nuit se dissipe.                                    Oh ! Voyez ! la peur s’évanouit.

Sur le monde qui s’émancipe,                                      Sur le monde qui s’épanouit,

Oubliant Césars et Capets,                                           Chassant Tigres et Lions,

Et sur les nations nubiles,                                             Et sur les cœurs audibles,

S’ouvrent dans l’azur, immobiles,                               Survivent à l’aube, inamovibles,

Les vastes ailes de la paix !                                          Les chastes étoiles de l’union !

 

 

Sur la droite voici les quatre premières strophes du poème Lux de Victor Hugo…

Sur la gauche en hommage à son humanisme, j’en réfléchis la lumière sous forme d’écho.




 


 

 

 

 

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 01:28

 

De même que la vie est faite de briques moléculaires, chacun amène sa propre pierre à l'édifice. Telle est la pensée humaine qui s'enrichit des autres plus que d'elle-même.


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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 20:36



Au secret de la forêt,

Au milieu du bleu

Des pervenches, s’épanche

La livrée safranée

Des jeannettes coquettes.


De leur tête fluette,

Les élégantes hantent

Et encensent mes sens

D’arômes fantômes.


Tous ces êtres s’enchevêtrent ;

Tremblent ensemble

Aux battements du vent,

Qui se perd dans ce vert

Dédale végétal.


Sous l’écheveau des rameaux ;

Dans la pénombre, d’ombres

Eparpillées à mes pieds,

Se couchent les touches

Claires de la lumière.


Quand s’étend

L’obscure parure

De la nuit, qui ennuie

Et endeuille les feuilles

Du désamour du jour ;


Sous la clarté de la feuillée,

En proie aux abois

Aux leurres de la peur,


Je sanglote ses notes

Dont la teinte défunte

Se noie dans les bois.

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 01:21



Je défends aux enfants

De croire à la gloire

Posthume qu’exhument

Les annales vénales ;

Elles me font l’affront

De vendre et de rendre

Les honneurs aux seigneurs.


C’est sous l’écume de leur plume,

Qu’on le sache ! que se cachent

Les cercueils de l’orgueil,

La gangrène de la haine

Qui creuse l’affreuse

Détresse de la jeunesse.


Pour comprendre : il faut rendre

Les horreurs aux saigneurs,

Aux bedaines pleines,

Qui régnaient, et tenaient

Sur la chair, des enchères

Aveugles pour que beuglent

Les abattoirs de l’histoire.

 

Veillez ! à ne pas penser

Selon l’opinion

De ceux, qui ferment les yeux
Et ne pensent que par la panse.





 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 19:40

 

Le silence est un ailleurs ;

Un monde sans pesanteur

Où l’âme apprend.

 

Un haut lieu de rencontre ;

Un Temps sans sable ni montre

Où l’âme s’éprend.

 

 

 

A ma plume papillon


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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 21:08

 

A l’écoute de l’univers,

Devant le charme mouvant

D’une goutte de rivière

Ou d’une larme d’océan ;

 

Devant le disque, l’obus,

La flèche et la torpille,

Sans risque pour la vue,

J’allèche mes pupilles.

 

Dans la langueur profonde

Où le silence baigne ;

Des pleurs se confondent ;

Des existences s’éteignent.

 

Et cette pensée m’éclaire

D’une alarme chagrine,

Condensée dans l’amer

D’une larme saline.



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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 00:51

La savoureuse enfant était encor’ si verte,

Et pourtant, un regard sur elle se posa.

Sur la tige de son cou parfum mimosa,

Narines au vent, il souriait l’œil inerte.

 

Un ciel s’abritait dans son regard étoilé,

Un papillon volait dans son cœur tel un ange

Et un soleil jouait dans ses cheveux de blé ;

Fleur parmi les fleurs, elle en était la louange.

 

Son désir n’est qu’un monstre hideux au front têtu.

Auriez-vous cru qu’il en épargna la rose ?

La bête immonde n’a que faire de la chose,

Elle vit à l’affût ; l’envie est sa vertu.

 

A l’âge où les pleurs sont notre unique langage ;

A l’âge où le rêve au réel ne fléchit pas ;

A l’âge où les yeux sont notre plus doux message,

Nous faut-il un Dieu pour tant d’injustes trépas ?



 

 

 

Je republie ce poème à l’occasion de l’assassinat d’Agnès en Haute-Loire, puisse-t-il conduire les hommes à la sagesse à défaut de les consoler ?

 

 

A chaque fait divers, c’est la même chose ; la même indignation accompagnée de la même vilenie : La peine de mort.

Je sens chez vous comme chez tant d’autres, un désenchantement du Monde. Vous voudriez tous vivre en paix que vous en avez perdu l’objet de la guerre. La guerre à vous-même : c’est de cette guerre, là, dont je vous parle ! Un peuple lâche et veule ne peut avoir que le sort qu’il mérite.

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » Albert Einstein

Tout comme vous, je suis bouleversé par ce drame. Encore, faut-il savoir se préserver de juger à brûle-pourpoint ? Le fait divers est toujours livré à la vindicte, il est un allié certain pour le politique qui, à l’occasion, se mêle à la populace.

« Que ne se souviennent-ils pas du sein de leur mère ? »

Il va de soi que mes dires ne se veulent ni incriminants, ni blessants vis-à-vis de quiconque.

Ils ne sont guidés que par ma volonté d’agiter très haut le drapeau arc-en-ciel de la Vie.

 

Bien à vous, fraternellement…

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 16:15




A la dérive sur la rive,

Enivré par la levée

Du parfum des embruns,

Je m’échoue à genoux

Sur le sable affable.


J’hume l’écume

Des vagues qui divaguent

Au gré des alizés.


J’exhume mon amertume

Et je clame mes larmes,

Au néant de l’océan

Qui refoule de sa houle

L’étrave d’une épave ;


Je mêle mon fiel,

Mes complaintes aux plaintes

De la peine des sirènes.


De mes yeux vers les cieux ;

Dans un flot de sanglots,

Je déplore tous ces corps ;

Toutes ces sombres ombres,

Qui jadis, dans les abysses,

Se noyèrent dans la mer.

 

Hommage au courage

De ces hommes, qui en somme,

Un jour par amour,

Se sacrifièrent pour leurs frères !




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