30 novembre 2020
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Ce paragraphe détaillé est là pour attester de la réalité psychique propre aux victimes d’agression.
Quand on est victime d’une agression, la peur ressentie débouche sur trois réactions qui sont la fuite, la sidération ou la défense.
- Il existe deux sortes de fuite, une active qui est de s’enfuir en courant ou discrètement et une passive qui est de se planquer ou de faire le mort.
- La sidération est un état psychique particulier qui ne permet plus à l’individu de réagir provoquant ainsi un effet de prostration qui, bien que passager pour certain, n’en reste pas moins fatal.
- De même, il y a deux sortes de défense, une active qui consiste à contre-attaquer et une passive qui consiste à se protéger en essayant de parer au mieux à l’agression en cours dans l’espoir que cela cesse ou que de l’aide arrive.
Le fait qu’un agresseur dit avoir agi par peur, le place obligatoirement dans la case défense-active et implique, par là-même, qu’il a réagi en usant d’une contre-attaque. Voilà ce qui dément formellement la version des trois policiers qui, eux, avant même d’entrer dans le local, étaient déjà en état d'action (comme peut l'être un prédateur vis-à-vis d'une proie), ils n'ont jamais agi en état de réaction à un quelconque danger imminent.