En proie au vide, afin d’en adoucir la fable,
A sa quête, il partit grand cœur, l’âme en tambour.
Partout, il n’y vit rien, que haine et désamour ;
Rien qu’un abandon ; rien qu’un désert méprisable.
A vos bons soins, amis, j’offre une lettre affable.
Moi ! L’homme qui ne fut qu’une ombre à vos atours ;
Qu’un pauvre hère errant sous l’éclipse des jours.
Pardon ! Au revoir dans un ailleurs ineffable !
Dès ce soir, je m’en vais plaire - Ô séjour maudit ! -
A l’obscure clarté qui m’étreint ; m’étourdit.
Un puits gorgé de pleurs ; un mal que rien ne venge.
Au poids, certain du temps, j’en deviens plus penchant.
J’atteins mon horizon ; au loin, un ciel étrange…
Ô la vie ! Ô soleil ! Je pars en me couchant.Ce poème, je le dédie fraternellement à Philippe Goron et vous invite amis lecteurs à en découvrir son bel ouvrage qui s’intitule :
TARTEMPION OU LE BONHEUR