Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 19:41

 

La flèche du temps me semble être une mauvaise représentation en ce qui concerne l’illustration d’un temps qui s’écoule. Le temps seul n’existe pas, le temps n’existe que s’il est lié à l’espace ; ce qui induit l’espace-temps comme étant la seule réalité possible de l’Univers. L’espace-temps est un assemblage de mots permettant d’appréhender l’Univers par la pensée ; mais, il ne serait être complet sans lui affilier sa réalité physique qui est la matière-énergie. Dans cet Univers de matière-énergie, le temps est présent en chaque point de l’espace ; le vide réel n’existe pas, seule la densité de matière-énergie est plus ou moins faible conséquemment à l’entropie du milieu où on se trouve. Il est judicieux de rappeler qu’à l’heure actuelle, nous n’avons aucune idée de ce qu’est le vide, qu’il n’est même pas reproductible en laboratoire. Le seul vide auquel nous avons accès est un vide de très faible densité de matière-énergie mais non nulle. Le vide, d’un point de vue physique et cosmique, est l’absence totale de matière-énergie ; ce qui, de nos jours, n’est démontrable que par la présence des trous noirs.

 

Il est fâcheux de croire que l’Univers issu du Big Bang suivrait un chemin déterminé par une direction comme le suggère la flèche du temps. Par nos horloges, nous avons fait du temps un modèle de régularité ; par nos figures géométriques, nous avons fait de l’espace un modèle de perfection. Mais la réalité de l’espace-temps est tout autre, car elle est changeante donc irrégulière et imparfaite. Plus simplement, chacun admettra qu’il n’existe pas d’égalité de temps en rapport à la longévité ; si flèche, il y avait ; alors, nous devrions tous atteindre à la même parcelle de vie. Or naturellement, on s’aperçoit que l’histoire d’une vie (Le vécu) est propre à chacun ; et qu’il n’est dépendant physiquement que des conditions endogènes de matière-énergie qui composent notre corps avec celles exogènes de notre environnement. La mort, aussi triste soit-elle, est la composante essentielle de la Vie. Sans elle, toutes les activités intrinsèques de la Vie deviendraient inutiles ; et du même coup, la Vie, elle-même, n’aurait plus de raison d’être.

 

Ces deux paragraphes comme tout ce que j’ai pu écrire jusqu’à maintenant, en étant le fruit de mes réflexions, détiennent la vérité que mon honnêteté intellectuelle leurs confère. Il se peut qu’à des degrés divers je me trompe ; mais jamais, au grand jamais, je ne mens !

 

Ce petit intermède, en guise de dérivatif, est là pour intercéder en faveur de l’existence de l’âme ; vaste sujet, s’il en est ! Le fait d’être, à lui seul, n’explique pas les facultés psychologiques inhérentes à l’homme. L’existence d’une spiritualité chez l’homme est indéniable, seule son origine pose problème.  Ni la science, ni la religion n’est apte à y répondre ; car l’une comme l’autre se heurtent à un mur au-delà duquel elles ne peuvent aller : pour la science, ce mur est le principe de causalité ; pour la religion c’est Dieu. Pour elles, il n’est rien d’autre que leur mur respectif ; moi, je n’y vois que du carcéral ; car ce campement d’idées est en totale contradiction avec la libre-pensée qui m’anime.

 

« Si vivre c’est choisir sa prison, permettez-moi alors de ne pas choisir ! »

 

 

L’éclaireur du Temps.


Partager cet article
Repost0

commentaires